Noah a de courts cheveux dorés, soyeux et agréables au regard. Des mèches rebelles lui dévorent carrément son petit front timide. Ses traits son fins, et son teint est pale peut-être un peu trop. Ses yeux sont de couleur vert-bleue et changent aux gré des saisons. Un petit nez timide décor le milieu de ce visage, plus bas on distingue une fine bouche malicieuse aux lèvres rosées toujours prêtes à être dévorées.

Ses membres son finement musclés, pourtant il reste très léger, c'est simple il ne dépasse pas les 55 kg, du haut de ses 1m69 il peu sembler un peu trop chétif et parfois même malade mais il n'en est rien. Son corps est agréable à regarder, il faut dire qu'il possède un certain charme qui attire les hommes, allez savoir pourquoi?...Peut-être parce qu'il en prend soin, oui Noah aime bien prendre soin de lui même et surtout de son apparence c'est un atout de séduction primordial selon lui. Coté vestimentaire, le jeune homme n'est pas du genre à se négliger. Tout comme son physique, son vestimentaire compte. Noah aime beaucoup créer son propre style, il n'aime pas imiter. Ses habits sont toujours originaux, tout comme lui. Alors ne soyez surtout surpris si un jour, ce dernier débarque avec des couleurs qui feraient souffrir votre rétine rien que pour le plaisir,justement, de la faire souffrir.

« Je sais qui tu es. Tu es Noah, tu es quelqu’un d’affreusement beau physiquement, c’est un avantage il faut l’avouer. Mais, ton caractère lui, te fait défaut. Comme tout être humain, tu a tes défauts peut-être un plus que d’autres…Avant tout, tu es surement très déterminé et lorsque tu veux quelque chose, tu cherches à tout prit à te l’approprier quelqu’en soit le prix. Tu sais être convainquant, tu es sans doute le maître de la manipulation, même si tu le sais bien, parfois ton jeu se retourne contre toi pour mieux t’abattre. Tu es un pur « je m’en foutiste » qui n’aime que paresser quelques secondes au soleil, les autres t’importent peu, ils ne sont pas intéressants…lassants. Rêveur, tu veux viser toujours plus haut, tout réussir, être la perfection incarnée & être adulé de tous. Mais à visé trop haut, tu t’es brûlé les ailes tout comme Icare qui désirant atteindre le soleil, s’est brûlé ses ailes de cire & est tombé bien bas…

Mais tout cela tu le sais déjà n’est-ce pas ? Ce que les autres pensent ne t’intéresse pas le moins du monde. Tu défis ceux qui sont sur ton chemin et tu cherches toujours à énerver des individus trop surs d’eux, tu oublis sans doute que tu leur ressemble à ces arrogants ? Même si cela reste en fragments. Tu es tellement intelligent, comment dire ?...Doué d’une manière étrange, car cette intelligence tu n’en uses que pour tes buts personnels …Quelques fois pourtant, je lis en toi un autre être…Un être différent et plus complexe, un être généreux et docile même. Ces moments où peut-être tu t’oublis ? Tu te montres sous ton vrai visage ? Ces moments ou toi et moi nous ne faisons qu’un. Ton charme est incroyablement attirant…Il m’enveloppe a chaque fois, je ne peux résister à l’envie d’y gouter. Mais certes tout cela tu le sais mieux que moi, moi ton frère. Ton clone. »

« Pourquoi aurais-je honte ? Oui c’est vrai, j’adore le corps masculin. N’est-ce pas quelque chose de vraiment bien fait ? Ces formes larges, droites bien faites, que dire à part le fait que j’en suis fan. La première fois, c’était avec mon frère Sohan. J’ai toujours aimé son corps, nous sommes tellement compatibles. Qui plus est, mon désir semblait de plus en plus intenable au fil des années, et puis je n’ai rien fait pour provoquer cela. C’est venu naturellement, je crois avoir un vague souvenir de ce qui s’est passé ce jour là, mais certes ce n’était vraiment pas la dernières fois. Des partenaires j’en ai eu d’autres, de toutes sortes tous aussi stupides les uns que les autres…Mais au final, mon petit frère était vraiment le seul a me satisfaire pleinement enfin..jusque là... »

A la base de notre existence, il y'a une rencontre. Celle d'un homme, d'origine anglaise venu travailler au Japon. Et d'une femme, qui elle vivait dans ce merveilleux pays. Ils se sont aimés, et de cet amour peu commun naquis deux adorables enfants. Nous, deux adorables jumeaux aux cheveux dorés et yeux couleur ciel. Nous ne le savions peut-être pas encore, mais nous détenions des dons peu communs. Pourtant cette douce joie fut troublée par un évènement inattendu et affreusement triste, en effet, la jeune mère qu'est la notre n'eu jamais l'occasion d'admirer ses merveilleux jumeaux, car elle décéda le jour même de notre naissance.

Je me souviens d’une demande en mariage. Ou mon premier baiser fut volé vers quatre ans. Un baiser rapide mais adorablement doux. Tu fis coller tes petites lèvres d’enfant contre les miennes, fermant les yeux et attendant je ne sais quel miracle…Avais-tu fait un vœu à ce moment là ? Ca ne m’étonnerait point venant de toi. Tu me questionnas alors d’un ton grave « Epouse moi Grand frère. » Et un sourire se dessina sur mes lèvres. Et tu m'as embrassé...mais à nos quinze ans, une seconde fois. Un vrai baiser, mêlant nos langues, mes lèvres commencèrent à explorer ton cou et tu t’es offert à moi cette nuit là. Comme je me suis offert à toi, de nombreuses nuits après cela.

Le début de notre vie fut simple et bercé d'amour, pas d'un amour maternel, ni paternel. L'amour de notre nourrice. Notre père était riche, nous avions donc une belle villa pour ne pas dire château à Nishiwaki. Un amour simple et efficace. Malgré tout, nous n'étions ni pourris, ni surprotégés. Le but de ce père strict, le colonel Evan, était de faire de ses enfants des petits garçons indépendants et dont les valeurs seraient très présentes. Il nous aimait et nous élevait comme des petits garçons normaux, bien qu'on soit tous deux nés avec ces dons et que cette différence engendrait la haine de la part des autres enfants et parents. Il n'était pas évident pour les gens comme nous d'évoluer dans le monde. Pourtant on se débrouillait tous trois pas trop mal.

Nous avons toujours été très fusionnels Sohan et moi, très proches. J'ai toujours tout su de lui, et je ne lui ai jamais rien caché. Notre relation a toujours été quelque chose d’unique, sa personnalité je la connais par cœur enfin, c’est ce que je croyais…Nous étions au lycée, il y’avait cet individu grotesque, je ne me rappelle plus son nom, il m’offusquait et je ne pouvais m’empêcher de lui répondre en le défiant, ce dernier voulu me frapper…essaya car je n’eu même pas le temps de bouger que mon Sohan l’avait déjà envoyer virevoler au loin, ce que j’ai vu ce jour là, c’était quelqu’un d’autre. Non ce n’était pas mon frère jumeau, ça non…Ce regard perçant…Cette incroyable force, j’étais terrifié et chacun pouvait alors le lire dans mon regard, la peur de figeait. A l'origine de nos pouvoirs, il y'a mon grand père, ce dernier qui vivait non loin du laboratoire, sans même le savoir s'est retrouvé contaminé surement à cause de l'eau qu'il buvait. Bien sur, il ne le saura jamais vu que ses gènes à lui sont restés intactes et qu'il décéda bien avant de voir que sa fille, c'est-à-dire notre mère, elle, avait reçu ces gènes là.

Ce don qui est mien, je l’ai découvert une nuit d’hiver froide, Sohan et moi étions dans notre chambre comme à notre habitude. Nous n’avions plus de courant, et je souhaitais que ce dernier soit rétabli au plus vite, alors que je m’apprêtais à chercher de quoi m’occuper, quand toutes les bougies autour de moi s’allumèrent, mais pas seulement ; ce feu là s’amplifia …J’avais l’impression qu’il était venu tout droit de mes pensées! C’était incontrôlable ! Je pensais sérieusement que la chambre allait bruler, et nous avec. Pourtant, je senti un bref contact, puis je me trouvais dans les bras de mon frère. Les flemmes s’arrêtèrent net, et la pénombre régna une seconde fois sur la chambre.

Il est vrai que le fait d’avoir nos pouvoirs n’était pas chose facile, surtout pour moi. Le feu, je pouvais en créer ou je le voulais, par contre je n’arrivais jamais à le contrôler. Jusqu'à ce jour, mon frère ne me quitte pas, car sans lui, je risquerai de brûler ce qui m’entoure sans faire attention. En même temps, j’aime bien allumer le feu aux fesses de ceux qui le cherchent, oui oui dans les deux sens. Mais, cela n’est pas une solution, car il faudra un jour ou l’autre que j’apprenne à le contrôler. C’est pour cela que moi et mon frère, aujourd’hui, nous vivons ensembles à Atahiba.