Nom : Adams
Prénom(s) : Sohan
Surnom(s) : /
Âge : 19 ans
Origine : Japon

Études/métier : étudiant en Sociologie
Orientation sexuelle : ambi

Groupe : Tainai

Pouvoir/particularité : Pyrokinésie ~ Contrôle du feu pas la pensée.

Look at you : Hum... Tu bouges un peu et sans le vouloir, tu me réveilles. J'ouvre doucement les yeux dans la pénombre. Je suis encore fatigué, je le sens, mes paupières sont lourdes, mais lorsque je t'aperçois je n'ose les refermer. Quelques rayons de lune éclair faiblement la pièce et ils sont suffisant pour que je puisse te détailler. Ce n'est pas la première fois que je t'observe dans ton sommeil, mais bien sûr, tu n'en as jamais rien sut. Ma tête est calée contre toi, à la jonction de ton épaule et de ton bras. Ce dernier est passé autour de moi et me retient, comme si tu avais peur que je m'échappe. Pourtant, tu sais bien que je resterais toujours auprès de toi, je te le répète assez souvent pour que tu en sois assuré.

Mon regard glisse sur toi... Tu me ressemble trait pour trait et pourtant je te trouve si beau. Tes cheveux fins et soyeux sont magnifiques. Là, ils sont un peu ébouriffés à cause des frottements sur l'oreiller mais ça n'enlève rien à ton charme. Ce blond doré te va si bien. Il s'accorde parfaitement avec tes yeux. Ceux-ci sont clos et je ne vois que tes longs cils, mais je n'ai aucune peine à me les remémorer. Ce bleu clair et à la fois profond qui me fait trembler lorsque tu me fixe. Tu as cette lueur dans le regard qui me fait fondre et qui me rend incapable de te refuser quoi que ce soit...
Je continue ma descente, glissant sur l'arrête droite et parfaite de ton nez pour enfin terminer sur tes lèvres. Ses lèvres légèrement rosées que je rêve d'embrasser encore et encore. Je voudrais tant qu'elles n'appartiennent qu'à moi.

Je respire lentement. Je m'apprête à bouger, mais je ne veux surtout pas te réveiller. Alors, prenant toutes les précautions du monde, je fais très lentement glisser ma main sur ton corps. Mes doigts passent doucement le long de tes clavicules saillantes, et entame leur chemin sur ta peau si douce. Je passe sur le dénivelé léger de tes pectoraux et effleure tes petites pointes de chaire rosée, si mignonne que j'ai sans cesse envie de les croquer, de les lécher. Puis je descends sur ton ventre, retraçant du bout des ongles le parcours finement bosselé de tes abdominaux, jusqu'à atterrir sur ton nombril que j'ai toujours trouvé si mignon. Un peu plus bas, je me heurte à l'élastique de ton caleçon. Que fait-il là celui-ci ? Il me gâche tout mon plaisir...

Tant pis, je passe sur le tissu et ne fais que caresser indirectement ton intimité au repos. J'aimerais qu'elle s'échauffe parce simple contact et que, éveillé par le désir, à mi-chemin entre rêve et réalité, tu me prennes dans tes bras pour assouvir tes désirs et tes fantasmes. Malheureusement ton sommeil semble profond, ce ne sera pas pour cette nuit. Je frotte donc ma paume sur l'intérieur de ta cuisse et la laisse reposer là. Je referme mes paupières et pense à ce que nous aurions fait si j'avais osé plus appuyer mes caresses ou te bousculer pour que tu me vois réveillé et excité... Tout ça se passera dans mes rêves et peut-être qu'au petit matin...

Deep in your mind : Alors que j'essaie en vain de me calmer et de me rendormir, je ne peux empêcher mes pensées de dériver. Elles sont tournées vers toi, comme d'habitude. Je ne sais pas trop pourquoi, mais je pense à notre gémellité, et que malgré le fait que nous soyons identiques physiquement, nous avons plutôt des caractères différents. À quoi cela est dut ? Je me le demande. Nous avons pourtant eu le même parcours, la même éducation et nous avons, à peu de choses prêt, vécu les mêmes expériences.

Comment peut-on expliquer le fait que je t'aime autant ? Alors que j'ai toujours la sensation que tu ne me vois pas vraiment. Toi... Toi, ça ne te dérange pas de me partager avec d'autres. Mais moi je les immolerais tous si j'en avais l'occasion. Je veux être le seul pour toi, dans ta vie, dans ton coeur, comme tu es l'unique pour moi. Seulement la réalité est bien loin de mes fantasmes. Tu aimes vivre de nouvelles expériences, partagés ton corps avec de multiple partenaires, tester encore et encore. Je déteste tout ça. Je le fais aussi, certes, mais uniquement parce que tu me le demande. Je ne peux rien te refuser, je t'aime tellement que je vis constamment dans la crainte qu'un jour tu me rejette. Alors je dis amen à tout ce que tu désires, je ne veux pas que tu me déteste.

Je me demande si c'est une chance que j'ai d'être aussi patient et aussi calme. Cela me permet de rester à tes côtés. Je ne donne jamais mon avis sans que tu me le demande. Je ne t'impose jamais mes choix, je suis les tiens, je te laisse décider. Je suis effacé. Toujours dans ton ombre. C'est ma volonté, tu ne m'as pas imposé ça. J'ai bien sûr mon libre arbitre, mais je refuse de risquer de te blesser ou de te contrarier. Tu es tellement plein d'entrain et ambitieux que je me refuse à te faire de l'ombre. Je sais comment tu es, tu ne supporterais pas que qui que ce soit te passe devant alors je fais tout me faire tout petit.
Cela dit, lorsque tu n'es pas là, je laisse ma personnalité sortir. Peut-être même à l'extrême compte tenu du fait que je me bride quasi contentement à tes cotés. Je crois que tu ne m'aimerais pas du tout si tu me voyais tel que je suis vraiment...

En réalité, je suis agressif. J'aime prendre des initiatives, commander, dominé, imposer mes idées. Je suis un battant, un fonceur, je ferais tout pour atteindre mes objectifs. Le fait que tu sois là pour calmer mes ardeurs n'est peut-être pas plus mal parce que je ne connais pas mes limites, et je pourrais vraiment être destructeur. Mais ça tu le sais. Je n'y peux rien, lorsqu'on s'en prend à toi je perds tout contrôle et je me révèle. Ce n'est arrivé qu'une seule fois jusque-là. Mais j'ai lu dans ton regard que je t'avais fait peur. Tu ne m'as pas reconnu, tu t'es demandé quel démon avait bien put prendre possession du corps de ton frère. Ce regard... je ne l'ai jamais oublié et je ne veux jamais le revoir.

Je me suis contrarié tout seul avec ces histoires. Je soupire et je me retourne, mon dos collé contre ton flanc. Je ne suis pas certain de pouvoir avoir quelques minutes de sommeil supplémentaire à présent. Je suis bien trop énervé et agité pour replonger dans les bras de Morphée. Toutes mes divagations me font repenser à notre vie.

Je repense à maman et à papa. C'est fou que l'on ait tellement pris de notre père. Nos cheveux, nos yeux, notre visage, presque tout ne viens que de lui. C'est une chance qu'il est quitté son Angleterre natale pour venir trouver son amour au Japon, sans cela, nous n'aurions jamais vu le jour. Notre mère aussi était belle, bien que nous ne l'ayons toujours vu qu'en photo. Je pense qu'elle devait vraiment nous aimer pour avoir donné sa vie contre la nôtre. En tout cas, moi, je l'aime terriblement, même si je ne l'ai jamais connu. Ça peut paraitre un peu étrange je le conçois mais c'est comme ça, je me suis attaché à l'idée que je me fais d'elle depuis tout petit. Nous avons manqué d'amour n'est-ce pas ? Heureusement que nous étions là l'un pour l'autre. Mon amour dévorant pour toi, mon frère, viens sans doute de là. Ce qui est particulier, c'est le fait que cet amour n'est jamais été innocent ou fraternel, mais au-delà de ça, dans une autre optique. Aussi loin que je me souvienne, je vivais mon oedipe sur toi et je n'ai jamais cessé de te demander en mariage. À cette époque déjà, alors que nous n'avions que quatre ou cinq ans, je savais que j'allais passer le reste de ma vie à tes cotés.

Papa a toujours été présent pour nous quand on le lui demandait, et sinon il y avait notre nourrice. Mais, ils n'ont jamais remplacés ni le rôle, ni l'amour d'une mère. Sans compter que l'emploi de gradé de l'armée de papa le forçait à nous inculquer une éducation plutôt sévère. Être colonel ce n'est pas rien tout de même. J'en ai souffert et je me suis accroché à toi, chaque jour toujours un peu plus. À tel point qu'aujourd'hui, je suis incapable de vivre sans toi.
Je te l'ai d'ailleurs dit et répété de nombreuses fois. Ce jour-là je te l'ai encore répété. Oui, le jour où tout a changé pour nous. Nous avions quoi ? Quinze, peut-être seize ans. Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais ce jour-là, je n'en pouvais plus. J'avais atteint ma limite, je ne pouvais plus me contrôler. Te regarder, t'imaginer, t'effleurer, tout ça ne me suffisait plus, et je n'ai pu m'empêcher de te sauter dessus. Il y eu ce baiser, auquel tu as répondu sans attendre, puis tes caresses et tout le reste. Tu venais d'accepter mon amour pour ce qu'il était, et depuis, cette relation n'a cessé d'évoluer dans ce sens-là. Sommes-nous devenus un couple ? Des amants ? Des amoureux ? Je n'en sais trop rien, mais je t'aime voilà tout.

A part l'absence d'une mère, nous avons plutôt bien vécu. Papa avait beaucoup d'argent, une grande propriété, nous n'avons manqué d'aucune choses matérielle. À l'école, c'était une autre histoire. C'est fou ce que les enfants peuvent être cruels entre eux. C'est vrai que nous avons toujours été différents. Déjà, parce que nous étions des blonds aux yeux bleu arborant un visage européen alors que nous habitions au Japon. Ensuite, parce que nous étions des jumeaux. Enfin, parce que nous avions des capacités que les autres ne possédaient pas.
Nous ne comprenions pas d'où cela venait, ni pourquoi cela nous tombait dessus. Mais une chose nous rassurait, c'est que nous n'étions pas les seuls au monde dans ce cas-là. Petit à petit, nous avons découvert nos capacités, toutes deux liées au feu. Noah, toi tu es capable de faire apparaitre des flammes sur à peu près n'importe quelle surface, quant à moi, si j'étais incapable de le créer, je parvenais facilement à le maîtriser, ce qui n'était pas ton cas. En gros, nous nous complétions totalement. Et à deux comme ça, c'était plutôt facile de contrôler nos pouvoirs. Nous n'avons jamais eu d'accident, nous n'avons jamais été destructeurs et nous n'avons jamais blessé des gens par inadvertance. De toute façon, tu a découvert tes capacités plus tard que moi, et de nous deux, c'est toi le plus dangereux. Parce que moi, je suis toujours très calme, posé, je réfléchis avant d'agir. Sauf cette fois-là...

Quand il s'agit de toi, mon frère, je ne réponds plus de rien. Au lycée, il y avait ce mec. Ce type immonde qui passait son temps à te chercher des noises, pour un oui, pour un non, parce que ça l'amusait, qu'il n'avait rien d'autre à faire ou que sais-je encore ? Toujours est-il qu'un jour, ce qui devait arriver arriva. Mon jumeau, tu n'as pas put t'empêcher de le défier, de te rebeller contre lui et le grand imbécile te fonça dessus pour s'en prendre à toi et là... Manque de chance, j'étais là, j'avais assisté à toute la scène, et alors qu'il s'approchait de mon double, je fus pris d'une soudaine rage. Une colère immense, incontrôlable. Mon corps bougea de lui-même, je me jetais sur l'individu et l'envoyais s'écraser sur le mur quelques mètres derrière lui. Et là, je l'ai démoli. Littéralement. Heureusement que des professeurs et des surveillants me sautèrent dessus pour m'arrêter parce que je l'aurais tué. Sans hésiter. Et encore, il n'y avait pas eu une flamme à proximité, sinon j'aurais sans doute fait flamber la moitié de l'école...

Suite à cet incident, je me fis renvoyer de l'établissement à quelques mois de passer les examens finaux. Je fini le programme scolaire à domicile avec un professeur particulier. Nous avons passé les examens pour aller à cette université, celle qui se situe près d'un centre pour les gens comme nous. Papa a dit que ce serait bon pour nous d'aller là-bas, maintenant qu'il était avéré que nous avions tous les deux des capacités hors du commun. Apprendre à les maîtriser, oui, c'est une bonne chose, bien que cela ne m'es jamais vraiment posé de problème. En revanche pour toi, Noah, c'est une autre histoire. Sans moi, tu aurais fait brûler la maison plus d'une fois... Et puis tant que je reste à ses cotés, je me fiche bien d'aller où que ce soit. Voilà comment nous nous sommes retrouvés à l'institut Atahiba.

Atahiba… en y repensant, il me semble que nos grands-parents maternels habitaient là-bas. Nos dons viennent sans aucun doute de là. Avec cette histoire de laboratoire aux expériences étranges… ils ont dû être indirectement contaminés à travers l’eau et les denrées qu’ils consommaient. Les gênes de notre mère devaient être modifiés et elle nous les a transmis…

Sur ces dernières pensées pleine de mélancolie et d’interrogation, j’ai recalé ma tête contre les oreillers. Je soupire de nouveau. Je me calme tout doucement, et finalement, je me rendors, tout contre toi...

Rang personnalisé : Let it burn...

Avatar : Sakama Shuu - Diabolik Lovers

Comment as-tu connu le fofo : Par mon Twin **

Règlement : quelle est la taille des avatars ?
Règlement : combien de mots dans les rp ?

Quelque chose à ajouter ? Le fo est beau ** le contexte sympa ! Sinon la restriction de mots en rp va me frustrer mais... tant pis ^^.